PRENDRE LE BOUILLON

Prendre le bouillon…

Entre deux réveillons.

Pour s’offrir une respiration dans le tourbillon des festivités.

Prenez un poireau. Vouez le vert des vaines promesses au compost pour mettre à l’avant-poste la tendresse de son blanc.

Déshabillez un oignon, en étant sûr de son consentement.

Du céleri, plus on en met, plus on rit.

Appuyez sur les champignons pour accélérer les bonnes volontés.

Sans oublier condiments à l’avenant, épices sans malice, quelques graines d’avenir et pour finir, thym et romarin à l’instinct.

Jetez le tout dans un faitout. Couvrez à l’eau de rose.

Laissez frémir à feu doux et en conscience, pour que s’agencent les différences.

Et lorsque sapidité et sapience ainsi mêlées, s’accordent dans le fond, à l’évidence, c’est prêt !

BOUILLON ENTRE DEUX RÉVEILLONS

Pas de recette précise, mais une intention dont chacun peut s’approprier en fonction de ses désirs, du contenu de son réfrigérateur et de ses placards.

LE PRINCIPE

De l’eau filtrée dans une casserole que l’on va porter à ébullition puis laisser frémir une heure en compagnie d’ingrédients riches en saveurs : herbes fraîches ou séchées, épices, algues, épluchures de légumes, ail, oignon et vert de poireaux.

Filtrez puis reversez dans la casserole. Ajoutez ensuite les légumes de saison de votre choix puis faites cuire jusqu’à ce qu’ils soient tendres.

Pour un bouillon d’os : il est impératif de cuire lentement et pendant 4 heures pour que le collagène (et ses bienfaits) passe dans l’eau. Ajoutez un trait de vinaigre pour faciliter le passage.

Pour en faire un plat de résistance : ajoutez des céréales, des féculents et des légumineuses

Les ingrédients de mon bouillon :

Gingembre, algue kombu, miso, baies de genièvre, coriandre, piment, vert de poireau, ail, oignon, os à moelle.

Les légumes : navet boule d’or, patate douce et shiitake

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